Une brève histoire du Borsalino

dimanche 15 novembre 2009




Borsalino, c’est d’abord un nom de famille et l’histoire d’une dynastie de chapeliers. Tout commence en 1857 lorsque Giuseppe Borsalino ouvre un modeste atelier après avoir suivi une formation de chapelier en Italie et à Paris. 

Le développement est rapide, l’entreprise s’installe à Alessandria (sud de Turin) et prend progressivement une dimension internationale. 





Le chapeau Borsalino acquiert une réputation : beau, élégant et résistant. (« Un Borsalino dure toute une vie ! »). A la mort de Giuseppe en 1900, la production annuelle atteint 750 000 chapeaux avec 60 % pour l’exportation. Teresio Borsalino, fils aîné de Giuseppe, développe l’entreprise, en particulier sur le plan international. Dans les années 1920-1930, le nom de Borsalino acquiert une grande notoriété dans le monde entier. Parmi les clients célèbres de cette grande maison, il faut citer Franck Sinatra et Robert Redford. En 1939, Térésio Usuelli, petit neveu, prend la direction de l’usine avec son cousin. Après la période difficile de la guerre, l’entreprise est prospère jusque dans les années 1960. Le déclin s’amorce alors et la société est rachetée en 1992 par la famille Gallo-Monticone, industriels d’Asti, actuel propriétaire.

Borsalino, c’est aussi un savoir-faire ancestral perpétué. Installée dans la banlieue nord de la ville d’Alessandria, la nouvelle usine, construite en 1986, abrite des machines centenaires. A partir du poil de lapin, les étapes de fabrication sont identiques à celles pratiquées autrefois dans les chapelleries de Chazelles-sur-Lyon et présentées à l’Atelier-Musée : soufflage, bastissage, semoussage, foulage, teinture, finitions, appropriage, bichonnage, garnissage. Le travail reste traditionnel à partir de moules en bois. 


Borsalino souhaite ainsi inscrire durablement ses feutres parmi les accessoires de luxe. Selon le directeur commercial, le défi actuel est de rendre le port du chapeau toujours plus à la mode en ciblant le public féminin et jeune. Le groupe consacre alors près de 3 % de son chiffre d’affaires à la communication, à travers la publicité dans les magazines de mode mais aussi en entretenant de bons rapports avec le monde du cinéma et de la télévision. Dernièrement, c’est le célèbre acteur, Johnny Deep, qui a choisi de porter les chapeaux de la célèbre maison. 

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